La Vouivre

De nombreux toponymes nous renseignent sur la présence de la fameuse vouivre de nos ancêtres les celtes (en bleu).







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Mais qu'est la vouivre ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vouivre
C'est le fameux dragon de Saint-Georges, percé de lumière (lance du dieu Lugh ou du dieu Odin).
C'est encore plus que cela : la Vouivre (Vivre) est la manifestation de la vie planétaire qui va à la rencontre des énergies cosmiques (l'Awen, l'inspire) dans nos lieux sacrés. C'est l'énergie vitale qui parcourt notre être et l'éveille.
Cela m'amène à faire une parenthèse sur la chèvre. Chèvre se dit gatte en wallon (trou en anglais). Nombreux sont les lieux dit gotes ou gottes (geit en néerlandais). ls sont toujours irrigués et creux. Nombreuses sont les légendes sur les chèvres d'or et leurs secrets et trésors. La chèvre rouge est donc l'initiée de cela. Que serait-ce secret si il était divulgué qu'il s'agit de ce réseau doré ? De chèvres à Vèvres, il n'y aurait qu'un pas.
Remarquez que tous les lieux Saint-Georges entourent la Vouivre, sorte de points de contact avec la réalité cosmique.
 
Ce n'est pas tout. Les gattes d'or, les gottes et même les basiliques semblent parler de concert.
En effet, une basilique est un sanctuaire, le plus souvent dédié au féminin. De ce postulat, les basiliques sont en enfilade dans le même esprit que les "Wavre","wier", vive, vire, nèvre et même wéri" qui se traduisent en vire, nuivre, wivre. Les formes en W sont simplement germanique et trop souvent traduites en "eau" ou "source" comme le culte de Vésunna, sorte de déesse vénusienne des sources. Mais Les dits cultes à Vésunna sont des cultes des sources particulières et à ce titre sur la Vouivre.La prononciation du W est d'ailleurs usitée en "ou" en celte. Mais les déesses des sources sont toutes du même tenant : la grande Vouivre-Chèvre telle un capricorne.


Nous la retrouvons dans la chimère romaine, sorte de lion avec une deuxième tête de chèvre et une queue de serpent signifiant le partenariat entre le tellurisme, le soleil et la cornue, partenariat présent aux cultes des sources entre un dieu et une déesse. C'est aussi le Ea, dieu ancêtre des sources souterraines, le poisson-chèvre de Sumer. Dans la mythologie, la chèvre nourrit les dieux de l'Inde de son lait et les dieux du Nord d'abondant hydromel. Elle est donc "la pourvoyeuse de vie" de TOUT le monde indo-européen.

A chaque culte des source ou le féminin domine est associé  une notion masculine comme St Georges (dans l'action de la lumière) ou encore un dieu comme Borvo le bouillonnant, principe actif guérisseur. Nous retrouvons ce dieu gaulois qui sort de l'ombre à travers nos toponymes (Braives, Boirs, Barvaux, Buvingen-Borlo, Boiron, Soiron, etc.).

Remarquons que les légendes des gattes d'or constellent nos régions, comme les basiliques. relions-les par trois et retrouvons un réseau doré.


Les lieudits "gottes" ou "gouttes"  respectent le même réseau sensiblement pareillement orientés. Ils sont simplement déshabillés de l'enrobage légendaire ou chrétien.


Les oppidums sont ainsi soigneusement choisis parce qu'ils se situent sur la vouivre ou sur ce réseau doré. Ainsi, les hommes deviennent fort et en bonne santé.



Plus nombreux, les lieux de sabbat médiévaux choisissent les mêmes repères.

Sur la carte suivante, on peut attester des cultes des sources liés directement avec la Vouivre.



En rouge Borvo, qui deviendra Saint-Georges. Il semble lié à l'activité tellurique dite draconique. Il influe directement sur la roche mais aussi il a une action sur les sources. On l'appelle d'ailleurs le bouillonnant. Etrange similitude avec le Dagda Irlandais, dieu de la régénérescence, avec Gargantua ou encore Cernunnos dans son action fécondante. Borvo est un dieu guérisseur et agit sur les sources ou passe la Vouivre.
En jaune, les gattes d'or, lieux attestés de légende, sorte de réseau sacré avec les basiliques, qui présentent la double caractéristique d'être conjointement placées sur la Vouivre et sur un réseau doré.
En bleu, Vésunna et Sirona, toutes deux liées au culte des sources. Sirona, c'est la sirène, parèdre de Borvo, qui agit avec lui, sorte d'ancêtre stellaire des sources. Vésunna, c'est la Vesve, la Vouivre, présente aux sources mais aussi sous terre. Elle est plus psychopompe, c'est une damone.

Pour compléter ce tableau déjà bien documenté, il ne faut pas ignorer le rôle des saintes qui sont vénérées dans églises et chapelles situées sur des sources sur son trajet. Outre Odile -Adèle qui guérit les yeux, une sainte plus générique est Anne, le prototype de toutes les déesses de la terre. Elle fut appelée Ana, Haina, Ona, Dana, Diana, Una, Arduena (aard = terre), ertha (earth = terre) dont les manifestations se sentent par le biais des veines aquatiques. Tous les préfixes ne sont que des épithètes.

Et enfin, où les sabbats se tenaient-ils et pour vénérer quoi ?Mais la Vouivre, bien sûr. Ils sont parfaitement imbriqués dans le réseau.

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